Birgitt était pour les celtes la Grande Mère, la Grande Déesse, à qui des cultes ont été rendus pendant très longtemps sur l’immense territoire celte et de par le monde.
Comme pour tout culte, il est intéressant de regarder ce qui est considéré comme les fondements, ainsi que les traces et les transformations par syncrétisme.
La Grande Déesse et les déesses de fertilité
Le culte à la Grande Déesse était lié à des lieux naturels évocateurs de mystères féminins :
les grottes et les sources, les monts qui renvoient l’homme à l’idée de l’épreuve initiée par la femme,
du passage nécessaire par l’élément féminin, de la régénération grâce au principe féminin.
Les temps forts de ce culte sont ceux du cycle des saisons et de la course du soleil,
qui sont ceux de la vie végétale, animale et humaine.
Précisons que nous n’envisageons pas ici les “vénus paléolithiques” sur la signification desquelles les archéologues continuent à débattre, mais bien les déesses-mères qui étaient, en Gaule, des divinités très populaires. En particulier la déesse celte Epona, la parèdre du dieu primordial des celtes, Cernunnos. Leur union charnelle est fondamentalement le principe de la fécondation universelle qui permet à l’univers de se développer, de se maintenir et de ne pas retomber dans le néant.
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