Pour Jung l’archétype est avant tout un processus vital
Jung définit les archétypes comme « des dispositions, des formes, (…) des idées (…) inconscientes certes mais néanmoins actives, c’est-à-dire vivantes, (…) présentes dans chaque psyché, dont elles préforment et influencent instinctivement les pensées, les sentiments et les actions. »
En clair, l’archétype est pour Jung une sorte de matrice inconsciente dont seules les représentations (alors dites archétypiques) – images, mais aussi sentiments, émotions, pensées, actions, etc., – en sont l’expression visible ou appréhensible par la conscience.
Il précise en de multiples passages de son œuvre, qu’« il ne s’agit pas… le moins du monde de représentations héritées, mais d’une disposition fonctionnelle à produire des représentations semblables ou analogues. »
« Retour au Lexique